Mardi 18 août 2009 à 0:37

Et dans la nuit elles se réveillent,
Peurs irrationnelles, irraisonnées, irraisonnables,
Abandon, perte, solitude, mensonge
Haine qui grandit, se nourrissant chaque jour du plus profond de mon être,
Oh oui, je me hais, je me hais
Mais comment pourrais tu le savoir ?
Mais comment pourrais tu le voir ?
Je hais tout ce que je suis,
J'exècre mon être du plus profond de mes chaires,
Peine grandissante et dominante,
Plantant le drapeau de sa désolation de plus en plus profond dans mon coeur.
Jour après jour, ce brasier infernal brulent en mon sein,
Me tenant au chaud de son étreinte inavouable,
Me transformant en un être que je ne suis pas,
Sur le qui vive, toujours prête a blesser la première,
Je deviens détestable,
Rare chose que je sache faire justement à merveille,
Me détester jusqu'à me haïr,
Oh que c'est bon,
Cette brûlure qui me consume peu à peu,
Oh que c'est bon,
De se sentir dissoudre de sa propre souffrance,
Oh que c'est bon.
Dans la nuit, elles se réveillent, Peurs, Haine, Tristesse,
Dans la nuit, elles m'entrainent,
Dans la nuit, elles m'enchainent.
Et c'est la, dans cette nuit sans nom, noire comme mes humeurs que se meure tout ce qu'il reste de l'espoir,
Désespoir,
Meure espoir, meure meure, meure,
Oh que je me hais.
Et c'est la, dans cette nuit criminelle, larmoyante et douloureuse que le mal se fit...



Mardi 31 mars 2009 à 23:22

Quoi ? Faut que j'explique en plus ?!?

Mardi 3 mars 2009 à 21:32


http://ultima-tom.cowblog.fr/images/pourquoipaserf-copie-1.jpg


J'avance a tatillons dans la pénombre, je ne sais pas trop ou je suis, la pièce sent le rance, l'odeur est forte, elle remplit petit a petit ma bouche de sa saveur... répugnant !

Un store cassé dispense de maigres rayons de soleil poussiéreux, les petites particules volent et dansent autour de moi, il y en a partout, ils devienent une sorte de masse épaisse et mouvante rendant la pénombre pesante, voilant le mince tapis de lumière déjà... inutil.

J'avance toujours, me cognant dans des meubles que je distingue a peine, ou que je distingue trop tard quand mes genoux déjà douloureux viennent a leur rencontre, je me prends le coin d'une table lourde et massive dans les reins, c'est douloureux, je m'arrête, prends appuie pour reprendre mon souffle, la douleur est sourde et insistante, le dos courbé, les poings serrés sur cette table, haletante, suffoquante, cette scène doit être un spectacle assez... pitoyable.

Mes poings se désserent au fur et a mesure que la douleur tend a disparaître comme la lumière du jour peu a peu remplacée par la paleure orangeâtre des réverbères du dehors. Mes doigts commencent a explorer timidement la table... Mais bon dieu ? Ou suis je ?

Le bout douloureux de mes doigts rencontre des surfaces froides, je reconnais le contact d'une bouteille en verre, je l'attire doucement a moi, de l'alcool, la bouteille est vide, je la repose, en trouve une autre et une autre et encore une autre, toutes désespérement...vides.

Je continues l'exploration des surfaces, je rencontre des petits tubes, beaucoup de petits tubes, énormément de petits tubes, tous fort différents les uns des autres, je les secoue un a un, les ouvre, regarde le contenu, des cachets, une myriade de cachets, rouges, roses, violets, verts, bleus, un arc en ciel de couleurs, un arc en ciel de cachets, c'est beau, je ne peux m'empêcher durant ma contemplation de penser a la personne habitant ici, elle doit être, pour prendre tout ces pilules fort malade, fort... faible.

Je m'émerveille de longues minutes devant un cadre trouvé au hasard de mes recherches tatonantes, une famille, unie, qu'ils sont beaux tous, les uns près des autres serrés, comme près a s'aider dans toutes les situations, comme près a céder.. le cadre s'échappe de mains, s'ecrase sur le sol dans un bruit délicat de verre que l'on casse, je n'ai pas fait exprès, pardon, le cadre, la famille git maintenant sur le sol... brisée.

Je suis gênée, j'ai honte, que va dire le propriétaire ? Mes doigts reprennent leur course indiscrète, heurtent quelque chose de tranchant, de brillant, je le saisis habillement, un couteau la lame est éffilée, je suis comme fascinée, je ne fais pas attention, jouant avec la lumière, le couteau glisse, tombe a mes pieds sur le cadre, me faisant au passage une estafilade, une légère entaille au poignet droit, mes yeux deviennent larmoyant, je n'ai pourtant pas vraiment mal, c'est une éraflure, un bête accident, une maladresse...stupide.

Dans le silence de la nuit, une voiture passe, la lumière de ses phares passe par le store, elle m'éblouit et éblouit la pièce, je repère tout au fond, à gauche de la porte un grand miroir, imposant, impressionant, je m'en rapproche a pas feutré, essaye de ne plus rien bousculer, j'ai déjà assez dérangé pour aujourd'hui. Une fois enface de la glace, je reste tétanisée, c'est troublant, inquiétant.

Une femme me regarde, ses yeux sont éteins, cernés, sa peau est blanche, un fin sourir sur ses lèvres pâles, elle est belle, une beauté fantomatique, transparente, obsédente, chimérique, divagante... Je la regarde un bon moment, avant d'apercevoir le long de sa main droite, rejoignant le sol, un mince filet de sang...Plic Ploc... Beauté terrifiante... C'est moi que j'aperçois... ce fantôme c'est moi et je suis dans ma chambre... Qui suis je ? Répugnante, Inutile, Pitoyable, Vide, Faible, Brisée, Stupide...

La porte, vite, j'ettouffe, vite, je suffoque, vite, de l'air, vite... vite... Il faut que je prenne la fuite, il faut que je m'abandonne...VITE !



Samedi 27 septembre 2008 à 2:49

Je vous écris les yeux lourds et gonflés, je termine une crise de larme, de vraies larmes, celles qui viennent de loin, celles qu'on ne laisse, que je ne laisse pas sortir, celles qui font vomir, celles qui rendent les jambes tremblantes et sans force, celles qui vous broient les doigts, celles qui font courir des frissons dans tout votre être, celles qui font se contracter vos muscles, celles qui sont bruyantes, incontrôlées et incontrôlables celles sans musique, celles sans raisons apparentes, celles qui brulent en coulant, celles qui arrachent les yeux et le cœur, celles qui, une fois la crise passée, vous laissent froide, sans vie, sans aucune envie sauf peut être celle de ne pas recommencer de pleurer comme cela.

Un stress de plus, un stress de trop, celui qui fait déborder le vase, jaillir les larmes douloureuses.
... Un stress de trop...un stress de plus...

J'ai un cœur, cela vous déplaise, moi aussi j'ai des sentiments et moi aussi je suis capable de pleurer, ce n'est pas parce que je me donne l'image d'une fille forte que je le suis...

Oublier ses faiblesses, se donner un air de princesse, chercher a s'effacer... Elles finissent toujours par nous rattraper... parce que c'était trop, parce que je suis gelée, que mes joues sont mouillées, que je suis terrorisée, que mes yeux seront rouges demain...

PARCE QUE C'EST TROP
 


Samedi 9 août 2008 à 4:02



Parfois, j'imagine...

non pas un monde en paix,

mais,

des images, entourées d'un pâle halo de lumière blanche doucereuse,

des images comme une vieille bande cinéma, vacillantes et griffées

des images floues sur une musique un peu triste


Parfois, j'imagine...

une cuisine, une table, quatre chaises,

un homme, l'air détendu, appuyé contre la porte,

une femme, léger sourire aux lèvres, juste à côté,

deux jeunes enfants, une fille, un garçon,

un chien, un jeune chiot noir et feu, sur son poitrail, une tache blanche


...Les images sont floues...


Parfois, j'imagine...

une cuisine remplie de cris, remplie de joie

deux jeunes enfants, une fille, un garçon, courant à quatre pattes autour de la table, bousculant les chaises en criant, en appelant « Tache blanche, tache blanche, tache blanche, tache blanche... », le chiot se précipite vers eux, ils sont trois à courir maintenant... La femme se penche et glisse à l'oreille de l'homme quelques mots « Si tu ne te dépêche pas de choisir un nom, il s'appellera Tache Blanche », l'homme sourit, amusé par le spectacle...


...les images sont floues...


Parfois, j'imagine....

Cette scène peut durer de longues minutes,

de longues minutes ou je suis déconnectées,

comme emportée par, les cris, par la vitesse,...

comme emportée par mon imagination


Parfois, j'imagine...

... NON !

Parfois je me souviens...

d'images heureuses,

d'images malheureuses,

d'images anciennes ou de ce que j'ai fait la veille,

d'images un peu idéalisées venue du passé,

d'images peut être un peu oubliées,

d'images qu'il faudrait peut être oublier ?

...



...Les souvenirs sont flous...


Cet essaie d'écriture, raté, est un des souvenirs par lequel j'aime me laisser submerger, il est agréable et réconfortent... ce n'est pourtant pas ce souvenir qui me hante le plus souvent... les souvenirs malheureux, ceux qui font picoter les yeux, ceux qui serrent le cœur, ceux qui mettent la

tête en vrac et le morale en berne, ceux là, sont plus fréquents,... quotidiens


...Tache Blanche ? PACKO, mon premier chien...




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