Mercredi 25 juin 2008 à 19:54


Voilààààààààà c'est finiiiiiii


J'fais genre j'suis heureuse MAIS...

« Bon j'téléphone à ton prof', j'en ai marre d'attendre... » Il est 19h30 et ma mère trépigne, il est 19h30 et j'suis malade comme un chien et ce depuis 4h du mat (la belle vie moi j'vous l'dis), le stress qui ressort parait-il... « T'es en 3ème GA c'est ça ? » « M'maaaan en 6ème ><' »

19h32 ma mère qui gueule toute seule en bas... j'arrive pas à savoir si c'est un cri de joie ou un cri d'effroi... Elle monte... marrant j'respire plus, heureusement que la maison est pas trop grande sinan elle m'aurait retrouvée creved toute bleue... De nouveau elle crie, c'est un cri de joie (putaiiin m'man j'ai mal la tête ><' ) « T'as réussi » qu'elle dit... J'n'y crois pas... J'ai réussi ôO Moi j'ai réussi sans exam de repêche ni rien Oô Moi j'ai réussi qui lu cru ?... Pas moi en tout cas !

Elle sort de mon tombeau... j'fond en larme, j'en peux plus, c'est fini ! Merde c'est vraiment fini ce coup ci !

Pih alors totale déchéance lundi... tu dois te déguiser en fille pour monter sur une estrade avec toute ta classe surexcitée au possible, le tout sans se péter la gueule sur les marches (mission réussie j'ai tout géré ). Ban limite ça, ça pourrait encore passer... mais non, on fait mieux... Sac poubelle devant plus ou moins 400 personnes ? Uais pas mal...

Tout ça pour dire que C'EST FINI !

J'tourne la page de 6ans de ma vie, 6ans de constructions et de destructions, des gens que je ne regretterai absolument pas (a) et d'autre que bah Sniiiiif'

Alors aux amies, aux amis, aux copains, copines,... J'vous dis merci de m'avoir supportée pendant 6ans... et bah

J'vous aime tous bande de connards ='D


Jeudi 12 juin 2008 à 21:03


Marcher, marcher vite, marcher de plus en plus vite...

La route est belle, tout est vert autour de moi, les oiseaux décollent sur mon passage, il pluvine, des petites gouttelettes d'eau pas très chaude qui humidifie ma veste, veste pas très chaude qui commence à me coller comme une deuxième peau

Une descente s'annonce, je connais la route je l'ai faite des milliers de fois gamine

Le vent s'engouffre sous la veste, décolle cette seconde peau et la fait flotter à mes côtés tel la cape d'un quelconque super héros... Je ferme les yeux, écarte les bras, le vent fait voler ma veste et mes cheveux, me caresse les joues, essaye de refroidir ma peau... Quelle douce sensation de liberté, là, seule, sur une route de campagne un peu isolée entre champ et bois, ça sent bon la pluie et le printemps, ça sent bon la nature, ça respire le calme et la sérénité

Les gouttelettes grossissent un peu, mouillant un peu plus mes joues refroidies par le vent. Les gouttelettes grossissent et moi j'accélère encore...

Je cours, ça y est...

Premier tournant, je cours vite, deuxième tournant, j'accélère encore... j'accélère de plus en plus, je ne pense plus à rien, seulement à mes pieds qui martèlent le sol, à l'onde de choc qui court le long de mes jambes, à mes cheveux qui ne peuvent s'empêcher de venir me chatouiller le nez, au vent et aux gouttes qui ne me caressent plus mais qui me giflent, je n'entends plus ma musique, l'écouteur est tombé, j'entends ma respiration, le bruit sourd de mes pieds frappant le sol, mon cœur dont le rythme lui aussi accélère...La vitesse me grise et m'emporte, je suis seule sur la route, je cours et je me sens bien, je ne pense à rien

Fin de la descente, je m'arrête prêt du pont, non pas parce que la descente est finie mais parce que la pointe entre mes côtes me ramène à la réalité... pliée en deux, essoufflée, les joues en feu, je finis par m'assoire sur le pont, face à l'eau cuivrée...  comme avant.  Je reprends doucement mon souffle, je ferme les yeux et écoute le clapotis du ruisseau en dessous de moi et ce que mes jambes me disent... la tension musculaire qu'a occasionnée cette course en elle, la libération pour mon corps d'un peu de ma tension nerveuse.  Je souries, je tends le cou pour essayer d'apercevoir le sommet de la descente, voir la route qu'a empruntée ma folie passagère, mais la route est trop sinueuse...

Je reprends ma marche, il ne faut pas que j'arrive en retard...

Folie passagère ? Je n'en suis pas certaine...  juste une explosion de sentiments, de mes sentiments un peu trop forts, un peu trop encombrants... un peu trop accumulés aussi, sûrement, mais on ne se refait pas... hélas...

Je rentre chez moi, sans oublier, au détour du petit bois de reprendre ma tristesse et ma mélancolie que j'avais cru avoir réussi à semer en haut de cette magnifique descente, de ce pur moment de plaisir et de liberté... Une course, une fuite...  fuite contre quoi ? Fuite contre moi...


Courir la rage au corps...

Courir parce qu'on a la rage au cœur






Samedi 3 mai 2008 à 23:32





c'est devenu trop noir
je poussais je poussais
toutes  ces nuits
il y avait quelque chose qui voulait  jaillir
qui poussait et qui tournoyait
qui voulait l'incendie
une force une passion un amour
je ne sais pas
il n'y a que ça il n'y a que ça
dans tout ce noir
cette masse de temps
c'est si simple et c'est insensé
il n'y a que ça
c'est impossible et il n'y a que ça
et tout ce feu qui pleurait

( "avant de partir" guersande)

J'ai besoin qu'on me tende la main !


Mardi 29 avril 2008 à 20:57




Après la pluie, le beau temps...
Remontée de l'école sous une drache d'enfer, le temps de faire école-voiture et déjà complètement trempée par de l'eau glacée.
Rentrée à la maison, environ cinq minutes, un grand soleil...
Le temps de prendre son fidèle appareil photo et en route, loin, pour se vider la tête et fatiguer son corps.
Prendre quelques photos, chanter à tue tête, crier jusqu'à ne plus avoir d'air dans les poumons, piquer des sprints, courir contre le vent, sauter au dessus des flaques, glisser dans la boue, cracher en l'air le plus haut possible, lancer des cailloux sur le soleil, ouvrir grand son manteau et laisser le vent froid vous geler jusqu'aux os, observer la lumière qui joue dans les gouttes accrochées aux branches, écouter le srouitch-scrhouit des souliers qui restent collés au sol, écouter le chant des oiseaux et sa respiration encore toute saccadée par la folle course contre son ombre, marcher, marcher, marcher et marcher encore, jusqu'à ce que son corps n'arrive plus à suivre, gelé par le vent, gelé par le cœur, fatigué par les conneries, fatigué par la nuit de larme.
Et seulement là, faire demi tour, sentir ses pieds qui brûlent, ses genoux qui craquent, ses doigts raidis par le froid et d'avoir trop serré les poings, ses mollets durs de crampes,...
Aller au bout, de la route, de ses limites puis faire demi tour, simplement, quitter les sentiers pour retourner sur la route, retourner vers sa vie et ses ennuis mais apaisée.
Après la pluie le beau temps....
J'ai la pluie, j'attends le bon temps.


Lundi 21 avril 2008 à 19:51




C'est dans tes petits sourires timides
que je puisait la force pour me battre,
me battre contre *Elle*,
me battre contre toi,
me battre contre moi,
me battre avec toi,
me battre pour toi !

Gaëlle,
18 ans,

malade,
condamnée ?,

loin de mes yeux mais tellement proche de mon cœur.

Gaëlle,
Je t'aime tant,
Tu me manques tant,
Je n'arrive pas à combler le vide que tu as laissé à mes côtés quand tu est partie,
J'ai tellement honte de ne pas avoir su correctement t'aider,
J'ai tellement de regrets ,

Mais...
Je garde l'espoir,
que tu sortes quelques jours pendant les vacances,
de te revoir,
que tu te batte même si nous ne sommes plus à côté de toi,
que tu retrouves ce magnifique sourire et ta joie de vivre,
tes yeux pétillants et ton si joli rire,
Je garde l'espoir
que tu guérisse,
que tu viennes à bout d*Elle*
et que tu nous reviennes.

Ga <3
Gayou <3
Gayëlle <3
p'tit ange gris <3


Je t'aime et je ne te le dirai jamais assez.



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