Mardi 29 avril 2008 à 20:57




Après la pluie, le beau temps...
Remontée de l'école sous une drache d'enfer, le temps de faire école-voiture et déjà complètement trempée par de l'eau glacée.
Rentrée à la maison, environ cinq minutes, un grand soleil...
Le temps de prendre son fidèle appareil photo et en route, loin, pour se vider la tête et fatiguer son corps.
Prendre quelques photos, chanter à tue tête, crier jusqu'à ne plus avoir d'air dans les poumons, piquer des sprints, courir contre le vent, sauter au dessus des flaques, glisser dans la boue, cracher en l'air le plus haut possible, lancer des cailloux sur le soleil, ouvrir grand son manteau et laisser le vent froid vous geler jusqu'aux os, observer la lumière qui joue dans les gouttes accrochées aux branches, écouter le srouitch-scrhouit des souliers qui restent collés au sol, écouter le chant des oiseaux et sa respiration encore toute saccadée par la folle course contre son ombre, marcher, marcher, marcher et marcher encore, jusqu'à ce que son corps n'arrive plus à suivre, gelé par le vent, gelé par le cœur, fatigué par les conneries, fatigué par la nuit de larme.
Et seulement là, faire demi tour, sentir ses pieds qui brûlent, ses genoux qui craquent, ses doigts raidis par le froid et d'avoir trop serré les poings, ses mollets durs de crampes,...
Aller au bout, de la route, de ses limites puis faire demi tour, simplement, quitter les sentiers pour retourner sur la route, retourner vers sa vie et ses ennuis mais apaisée.
Après la pluie le beau temps....
J'ai la pluie, j'attends le bon temps.


Lundi 28 avril 2008 à 21:15




J'aurais pu être pressée sur le coeur d'une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Ou être dans les pages d'un livre d'histoire
Qui dit que le chemin est encore tellement long

Mais voilà que je sens que la plume me frôle
Et les lettres se forment comme l'encre tourbillonne
Hanhan
J'n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces mots
C'est la misère d'un homme que je sens sur mon dos
Hanhan

Il dit "Je veux finir d'avec ma vie
Pardonne-moi mon amour mais je m'arrête ici
Ce n'est pas de ta faute si je baisse les bras
Mais j'ai perdu ma chance de gagner ici-bas"
Et moi c'était mon rôle de porter tous ces mots
Et les larmes d'une femme tomberont sur moi bientôt

J'aurais pu être pressée sur le coeur d'une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Mais je tourne la page d'une triste histoire
Qui dit que le chemin n'était pas tellement long
Pas tellement long
Pas tellement long...

(Renan Luce "je suis une feuille")

Vendredi 25 avril 2008 à 16:58




Réveille mit à 23h59, GSM au dessus du lit, numéro encodé de tel sorte qu'il suffit d'appuyer sur une touche pour appeler le bon numéro,...
Toutes les conditions sont favorable pour te souhaiter un bon anniversaire à minuit pile...
C'était sans conter que tu décroche, que je dormais assez profondément (tiens pour une fois ><") que... bah, apparemment, au réveil il me faut plus d'une minute que pour me sortir la tête du cul xD
J'en reviens pas quoi, j'te téléphone  à  minuit pile pour te souhaiter un bon anniversaire (c'est redondant et répétitif, redondant et répétitif mais c'est pour être sur que vous compreniez que je voulais lui souhaiter un bon anniversaire à minuit pile ;) )  et là... c'est le seul truc que je dis pas...
J'ai le niveau moi j'vous le dis xD

Pour ton anniversaire, je t'avais demandé ce que tu voulais comme cadeau, tu m'as répondu simplement et sans réfléchir "Je veux que tu reste mon amie", j'te l'ai pas montré et j'ai tourné ta phrase à la dérision, pour faire rire, pour cacher mon émotion...
Parce que ta phrase elle m'a fait un sacré coup de "Oh bah merde" !

Donc pour ton annif, je t'offre :
- un prolongement de mon amitié à renouveler dans 10 ans
- Une planche de plus pour l'étagère que j'aurai la, oh combien grande, grâce de te laisse pour dormir dans notre Kot <3 l'année prochaine
- Un cadre "Princess Power" qui déchire tout trop grave de sa maman
- et, cerise sur la gâteau,  'vec mon associée d'embrouille en tout genre, un mp3
Pih, j'voudrais te dire aussi que

NI T'AIIIIIIIIME FORT !!!


Mardi 22 avril 2008 à 20:45




Ha, ha, haaaaaaa !
Je dédies la photo (moche qui plus est) à tout ceux qui sont venu ici croyant voir une paire de fesses en string léopard... =p

Bon, j'avoue, cette article ne sera ni une propagande pour le port du string léopard (quoi que NON aux Ch'cullottes, OUI aux ch'trings ! xD), ni une dissertation sur l'influence de Jésus sur les jeunes de banlieue en 2007...mais plutôt une réflexion, Ô combien philosophique,  sur l'utilité de mon cours de religion...
Combler deux heures ? Me permettre de rattraper mes heures de sommeil en retard ?
Bon, la raison est un peu plus simple...je suis dans une école catholique. Y a même une sœur qui s'y ballade et qui me regarde méchamment *tremble*...
Bon la question que je me pose réellement est :
"Pourquoi  passons nous deux loooooooooooooooooooooongues, voir très loooooooooooooooooooooooooooooogues heures par semaine, d'affilée tant qu'à faire ><", à écouter (oopa (a) ) une planche à pain mal fagotée euuuh pardon une prof nous débobiner son cours qu'elle à préalablement étudié par coeur ?"
Hé bien, les amis, hier, dans le courant de la deuxième heure, entre deux coups de ciseaux dans mes feuilles (et oui parfois, il m'arrive d'avoir les yeux ouverts Oo), j'ai trouvé LA réponse !
C'est pour nous parler de la... MORT (trembler misérables petits êtres vulnérables.. Mouaaah aaaaah)
"Nous sommes en déni de la mort, la médecine est en déni, les mourants sont en déni,...Quatre phases qui se succèdent et se superposent: "la mort apprivoisée", "la mort de moi", "la mort de toi" et "la mort inversée"; deux sortes de médecines: traditionnelle et scientifique; Tout  les mourants savent qu'ils vont mourir"
Condensé de mon cours... et uais impressionant hein Oo
En bref, je ne suis absolument pas sur la même longueur d'onde que ma prof et je n'aime pas que l'on me dicte une manière de penser.
Ce cours est une véritable boucherie intellectuelle...
La question que je me pose en écrivant cette article est comment ne me suis-je pas encore défenestrée de dépit ou comment n'avons nous pas encore fait un suicide collectif... peut être parce que je suis la seule qui soit une grosse râleuse xD
J'vous rassure, j'vous  embêterez  plus avec mes cours !
Quoi que... mon cours de latin me démange le bout des doigts ... A vous de voir ma foi  =p

Lundi 21 avril 2008 à 19:51




C'est dans tes petits sourires timides
que je puisait la force pour me battre,
me battre contre *Elle*,
me battre contre toi,
me battre contre moi,
me battre avec toi,
me battre pour toi !

Gaëlle,
18 ans,

malade,
condamnée ?,

loin de mes yeux mais tellement proche de mon cœur.

Gaëlle,
Je t'aime tant,
Tu me manques tant,
Je n'arrive pas à combler le vide que tu as laissé à mes côtés quand tu est partie,
J'ai tellement honte de ne pas avoir su correctement t'aider,
J'ai tellement de regrets ,

Mais...
Je garde l'espoir,
que tu sortes quelques jours pendant les vacances,
de te revoir,
que tu te batte même si nous ne sommes plus à côté de toi,
que tu retrouves ce magnifique sourire et ta joie de vivre,
tes yeux pétillants et ton si joli rire,
Je garde l'espoir
que tu guérisse,
que tu viennes à bout d*Elle*
et que tu nous reviennes.

Ga <3
Gayou <3
Gayëlle <3
p'tit ange gris <3


Je t'aime et je ne te le dirai jamais assez.



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